Publié par : MarieMag | 30 avril 2012

Le temps qui court…

Salut, c’est moi. Ne fais pas semblant de ne pas me voir derrière ton écran. Je sais que tu m’en veux. Je n’ai pas été très présente, ni à l’écoute ces dernières semaines. Je sais, la publication de mes posts est devenue plus… moins… bref.

Mais non, je ne t’ai pas oublié ! Mais où vas-tu donc chercher ces sornettes à la noix ?! Mais… mais pas-du-tout, je… me lasser de toi ?! JAMAIS. Certes ma nouvelle vie m’accapare mais ce n’est qu’une question de sabliers retournés pour que je revienne à mes premières amours, tu le sais bien. Allé, ne fais donc pas ta tête, j’aime pas quand tu boudes.

Pour ma défense, entre mon créneau 8-16 scrupuleusement respecté par la pointeuse, le décalage horaire, les crémaillères, les anniversaires, la recherche de travail et le bénévolat, je ne sais plus comment gérer mon temps. Le taf et le sommeil engloutissent à eux seuls 15 de mes insignifiantes 24 heures. Et voilà 2/3 de mes journées exclusivement réservés à de l’indispensable. Ne restent que 630 petites secondes pour cumuler tout le reste.

De toi à moi, plus de deux lunaisons sont passées et c’est comme si un paradoxe temporel s’était emparé de ma bulle. Le temps court après moi. Et pourtant, j’ai la vague impression d’être ici depuis des lustres.

L’ennui me manquerait presque. Je prends un retard monumental sur mes séries, l’actu ciné, même les sagas littéraires adulescentes ne restent que désespérément entamées.

Pardonne moi, je t’en prie. D’ailleurs j’ai un cadeau. C’est presque rien, un pas grand chose, mais je voulais t’offrir ces quelques minutes de détente gratuites qui, je crois, résument bien mon désarroi.

Bisous


Laisser un commentaire

Catégories